[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]À proposEn novembre 2018, JV aura cinq ans, mais l'heure n'est pas franchement à la fête. La vérité c'est qu'aujourd’hui, le magazine a besoin de vous pour survivre.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Fin 2017, la société Presstalis qui distribue 75% de la presse en France, souffrait d’un déficit de 15 millions d’euros. Pour « sauver la presse » dans son ensemble, Presstalis a engagé une réforme et a entrepris de combler ses pertes financières en prélevant purement et simplement de l’argent sur chaque magazine vendu quitte à laisser, pour un bien commun parfois difficile à avaler, certaines publications exsangues.
JV n’a pas attendu 2018 pour avoir des problèmes avec Presstalis. Voilà pourquoi, il y a plus d’un an, nous avons choisi une autre société, MLP, pour distribuer nos magazines. Voilà également pourquoi, quand Presstalis s’est retrouvé en difficulté, nous n’avions pas tiré la sonnette d’alarme. Septembre 2018, le raz-de-marée nous rattrape toutefois : MLP faisant sous-traiter une partie de sa distribution par Presstalis, nous sommes désormais soumis à une taxe nouvelle nous privant de 1% du prix de vente de chaque magazine vendu en kiosque pendant les quatre prochaines années. Calculs faits, ce sont près de 32 000 euros qui vont nous échapper. Le chiffre peut paraître dérisoire, à notre échelle, il est pourtant énorme et d’autant plus lourd que déjà, JV peinait à garder son équilibre financier.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sans vouloir jouer les Cosette, il nous faut quand même mettre ici les choses à plat. Si en 2013 nos revenus publicitaires couvraient peu ou prou les six ou sept salaires de la rédaction, il y a longtemps que JV ne vit pratiquement que de ses abonnements et ventes en kiosques. Nous connaissons suffisamment l’oeuvre de Charles Darwin pour ne pas nous poser en pauvres victimes de notre temps. Nous n’attribuons pas nos déboires aux faits d’armes de ce facile ennemi qu’est internet, pas plus que nous n'accusons la publicité de préférer les influenceurs à une presse critique. Selon toute logique, il nous faudrait capituler, rendre les armes et se dire que quand même, JV aura été une belle aventure. Seulement voilà, comme l’écrivait le poète, le cœur a ses raisons dont la raison n’a que foutre. JV, nous l'avons créé et nous ne pouvons pas y renoncer comme ça. L’argent gagné via nos ventes de magazines ou de livres, nous l’avons toujours réinvesti dans de nouvelles impressions partant du principe que si nous n’avons plus rien à vendre, nous sommes foutus. Simple. Basique. Nous avons déjà fait face à bien des tempêtes, essuyé bien des déconvenues et accepté des mois sans salaire, mais aujourd’hui, nous avons besoin de vous pour continuer notre boulot : vous écrire chaque mois un JV de qualité.
La précision est importante car c’est bien du magazine dont il s’agit. Fin 2016, pour diversifier son activité, la rédaction a lancé Wildfire Editions. Son premier livre, Génération Jeu Vidéo Années 80 a été un succès commercial et le second, sur le point d’être publié, est promis au même avenir radieux. Cela dit, en nous lançant dans l’édition, et faute de pouvoir payer plus de main d’œuvre, nous avons mis en sommeil nos magazines les plus rentables que sont les hors-série.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En l'état actuel des choses, le magazine peut continuer à vivoter quelques mois mais sa fin semble inéluctable. Pour sortir de l'impasse, JV a besoin de fonds pour relancer son activité (produire des hors-série, proposer des offres d'abonnement accompagnées de jeux...). L'homme de lettres dit parfois qu'un magazine n'est rien sans ses lecteurs. Ce pourrait être littéralement le cas. Sous peu.
PAGE KICKSTARTER Risques et défisCette campagne de financement ne fait face à aucun défi particulier. La rédaction est depuis longtemps rompue à cet exercice qui consiste à écrire le magazine JV dont elle est créatrice et seule détentrice. Si l'on compte les hors-série, nous avons à ce jour publié pas moins de 60 numéros. Comme on ne désapprend pas à faire du vélo, on n'oublie jamais vraiment comment écrire un magazine.
Notre entreprise n'est toutefois pas sans risques. Si cette campagne devait échouer, nous semblons condamnés à mourir à petit feu. Pour sauver le magazine, il est fort possible qu'il nous faille alléger ses coûts de production en "laissant partir" certains membres de la rédaction. Ce qui serait un véritable crève-coeur.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]